Monthly Archives: septembre 2007

Seule équipe invaincue en championnat, avec le FC Barcelona, le Real Madrid commençait doucement à Santiago Bernabéu, et aurait bien pu être mené à la mi-temps. Mais Mark Gonzalez tirait au-dessus et une tête de David Rivas était renvoyée par la barre. A la 66e minute, les Madrilènes trouvaient la faille. Raúl González était bousculé par Rivas dans la surface, et transformait tranquillement le penalty consécutif à cette faute.

Bernd Schuster peut se frotter les mains. Même si son équipe n'a pas pratiqué le football chatoyant qui a justifié sa venue pour remplacer Fabio Capello, il peut définitivement voir l'avenir avec optimisme. Car son Real Madrid a gagné en jouant mal, et cette caractéristique est normalement la propriété des équipes qui finissent par remporter un titre. Tout est relatif cependant. Les Merengue ont réussi de très belles phases de jeu, mais de façon trop rares pour vraiment parler d'une prestation accomplie. La résistance du Betis n'y est pas étrangère non plus. La formation andalouse a livré une très belle partie et aurait même dû l'emporter avec un peu plus de réussite. Mais celle-ci était dans le camp d'en face.

Nous sommes en train de faire un bilan dans la mesure où Sidney et François ont connu des petites douleurs musculaires. On verra vendredi s'il faut préserver ces joueurs. Pour le reste, nous avons un itinéraire dans notre jeu, qui doit nous permettre encore de progresser. On doit rechercher encore plus d'efficacité On doit aussi veiller aussi à la concentration sur le plan défensif pour éviter de donner des occasions sur des petites erreurs de placements sur coups de pieds arrêtés.

grâce à sa démonstration face à Saragosse (4-1), lors de la 5e journée de Liga. Lionel Messi a encore été l'homme du match avec deux nouveaux buts dans les 12 premières minutes de la partie pour lancer le Barça

A chacune de ses sorties, à l'extérieur il s'entend, le PSG ne fait que confirmer deux choses. La première ? Qu'il est toujours aussi à l'aise hors de ses bases, loin de son Parc des Princes précisément, enceinte appréciée par tout le microcosme de la Ligue 1 mais visiblement trop étouffante pour les joueurs du club de la capitale. La seconde ? Que les hommes de Paul Le Guen sont toujours là où on ne les attend pas forcément. Vainqueurs au Mans (0-2) et à Monaco (1-2), terrains difficiles en principe pour la formation parisienne, ces derniers ont remis ça sur la pelouse de Lorient (0-3), cette fois en Coupe de la Ligue. Plus que le score, c'est probablement la manière qui interpelle le plus dans la qualification pour les 8es de finale acquise par le groupe parisien.

L'attaquant de 27 ans devrait rencontrer un spécialiste jeudi, qui décidera de l'opportunité de procéder à une opération, ce qui pourrait l'obliger à rester écarté des terrains pendant une période maximale de deux mois. "Sa blessure à l'aine devrait entraîner une absence de trois semaines", a déclaré Allardyce. "Nous procèderons également à des analyses pour voir s'il doit subir une opération."

Liverpool a pris le meilleur sur le Reading FC à l'issue d'un match débridé remporté finalement 4-2 à Anfield par les Reds. Les joueurs de la Mersey, qui rencontreront l'Olympique de Marseille la semaine prochaine en UEFA Champions League, ont pris les devants grâce à un but en solitaire de Yossi Benayoun à la 23e avant que Bobby Convey n'égalise d'une reprise de volée cinq minutes plus tard. La deuxième période a été dominée par Torres et malgré la nouvelle égalisation de John Halls après le premier but de l'Espagnol, c'est bien la nouvelle recrue des Reds qui devait faire la différence à la 71e puis à la 86e, portant ainsi son total buts à six en huit matches toutes compétitions confondues avec Liverpool.

C'est une semaine difficile que vit le FC Séville, qui après avoir reçu une gifle à l'Emirates Stadium d'Arsenal (3-0) pour son premier match en Ligue des Champions, et subi une défaite au Camp Nou face au FC Barcelone dimanche (2-1), espérait sans doute se refaire un peu chez lui face à l'Espanyol. Les Sévillans, qui ont toutefois un match de retard, perdent un peu le contact avec les premières places et sont désormais 6e, juste derrière l'Espanyol. Ce sont d'ailleurs les catalans qui ouvraient le score par Angel Cervera, juste avant la demi-heure de jeu, d'une frappe en dehors de la surface (1-0, 29e). Le FC Séville perdait un peu plus pied lorsque Luis Garcia, à la réception d'une passe de Riera, catapultait le ballon dans les buts andalous (2-0, 54e).

La défaite subie samedi à Auxerre (2-0) aura été de trop pour Albert Emon. L'entraîneur olympien, sur la sellette après le début de saison très délicat de son équipe, a finalement été évincé mardi soir. Son successeur est finalement celui que l'on attendait le moins. Alors que les noms de Bruno Metsu, Didier Deschamps, Vahid Halilhodzic ou Jean Tigana revenaient avec insistance, c'est finalement Eric Gerets qui a été désigné pour remplacer Emon. Agé de 54 ans, cet ancien défenseur de l'équipe nationale de Belgique possède déjà une solide expérience d'entraîneur puisqu'il est passé notamment par le PSV Eindhoven et Galatasaray, deux clubs avec lesquels il a été sacré champion.

Le Barça poursuit sur sa lancée ! Avec une deuxième victoire au Camp Nou cette saison en Liga, les hommes de Frank Rijkaard ont confirmé leur maîtrise à la maison, trois jours après le retentissant succès contre l'Olympique Lyonnais (3-0) en Ligue des Champions. Et pourtant, une courageuse équipe de Séville avait résisté soixante-treize minutes, avant que Leo Messi ne prenne les commandes du match (1-0). A vingt minutes du coup de sifflet final, l'Argentin débloquait la situation d'une reprise de volée, en face-à-face avec Palop, le portier Andalou. A la 80e minute, l'accélérateur du jeu blaugrana transforme un penalty obtenu par le jeune Mexicain Giovani, bousculé dans la surface de réparation (2-0).

Les Merengues reviennent avec le point du nul (1-1) grâce à un but de dernière minute de l'Argentin Javier Saviola (86e). L'Atlético Madrid étrille Santander (4-0).

P.L.G. : Le scénario ne nous a pas été favorable face à une bonne équipe de Bordeaux qui a énormément d'atouts dans son jeu. On encaisse un but sur la première vraie situation et ensuite un deuxième qui nous fait très très mal en début de seconde période. Ce que l'on a fait en première période n'était pas si mauvais, c'était à peu près cohérent mais après cela s'est effiloché. Mais pour revenir, il aurait vraiment fallu rester à 1-0.

C.M. : Nous espérons sortir l'épine qui nous fait mal au pied et avoir un futur plus joyeux que celui auquel certains à l'extérieur nous destinent. L'an dernier, de l'avis général, l'équipe ne pouvait atteindre le projet de remonter en L1. Il y a 3 ou 4 ans, peu de gens nous disaient que nous allions nous en sortir. On inspirait les mêmes doutes. Ce qui nous plombe, ce sont les blessures et une première victoire (Metz n'a toujours pas remporté de victoire en championnat, NDLR). Avec tous nos joueurs, on retrouvera le chemin du succès.

La défaite de trop ? Ce devait être une bouffée d'oxygène, une heureuse parenthèse, l'occasion de lancer sa saison et d'oublier un début de championnat calamiteux. Ce fut un cauchemar, une énième descente aux enfers. En plus de la défaite, l'humiliation. Car Sochaux, déjà 19e de L1, a perdu sur sa pelouse face au modeste cinquième du championnat grec, Panionios, lors du premier tour de la coupe de l'UEFA. Les Lionceaux, qui ont oublié cette saison le goût de la victoire, vont mal. C'est indéniable.

Le temps des vaches maigres sur la scène européenne pourrait bien faire son retour dans le paysage de l'Olympique Lyonnais. Non pas que la défaite des sextuples champions de France mercredi soir en terre catalane soit infâmante (3-0). Non. Mais cet OL, taillé pour franchir un à un les échelons de la belle Europe, déçoit depuis le début de saison. Et a déçu dans l'antre du Camp Nou.

Ruminant encore les critiques adressées après le match nul 0-0 de ce week-end en championnat face au CA Osasuna, les hommes de Frank Rijkaard ont apporté satisfaction à leur entraîneur, qui voulait non seulement une victoire pour commencer l'UEFA Champions League, mais aussi une victoire convaincante dans le style et la manière. C'est donc chose faite avec la victoire 3-0 face aux champions de France au Camp Nou.

Bien que leur saison ait à peine débuté, les hommes de Rijkaard sont déjà sous le feu des critiques après leurs deux 0-0 en trois apparitions en Primera División. Le Néerlandais estime que cette pression fait partie intégrante du métier d'entraîneur de l'un des plus grands clubs au monde et envisage la situation comme une bonne occasion pour les siens de retrouver la forme face aux Lyonnais.

Le match se résumait à une histoire de Luciano : le milieu argentin Luciano Galletti avait donné l’avantage à l’Olympiacos dix minutes après le repos et Luciano Zauri égalisait de façon aussi habile à 13 minutes du terme. Le match se jouait dans une ambiance particulière puisque l’Olympiacos avait été sanctionné d’une rencontre à huis clos en raison du comportement de ses fans l’an passé. Toutefois, les supporteurs grecs s’étaient rassemblés sur les parkings jouxtant le stade et ils faisaient de leur mieux pour porter leur équipe de la voix.

Miika Koppinen surprenait Chelsea en ouvrant le score pour les visiteurs en milieu de première période, en reprenant du pied un coup franc de Marek Sapara de l'aile gauche, sans laisser la moindre chance à Petr Čech. Favoris de l'UEFA Champions League, les Blues revenaient au score par l'intermédiaire d'Andriy Shevchenko à la 53e minute, mais ne parvenaient pas à arracher la victoire.

Le quintuple champion d'Europe était mené dès la 8e minute. Lucho González battait Pepe Reina du point de penalty, après une faute du gardien sur Tarik Sektioui. Mais les Reds égalisaient rapidement sur une tête de près de Dirk Kuyt. Porto continuait à pousser mais ne parvenait pas à profiter de l'expulsion de Jermaine Pennant à la 58e minute. Porto ira au Beşiktaş JK le 3 octobre, tandis que l'Olympique de Marseille sera en déplacement à Anfield.

L’entraîneur des Merengues Bernd Schuster avait déclaré avant la rencontre qu’il prendrait des risques pour obtenir la victoire et son onze initial recelait quelques surprises. Marcelo faisait ses débuts en UEFA Champions League en arrière latéral droit, tandis que Gonzalo Higuaín remplaçait Robinho. Javier Saviola était écarté malgré son premier but pour les Castillans inscrit le week-end dernier. Au cours du premier quart d’heure, les deux équipes s’observaient calmement et les visités campaient dans le camp d’un Werder bien organisé.

Dès la neuvième minute, Pirlo tirait un coup franc digne de son talent qui donnait le ton de la prestation des Milanais. Le meneur de jeu a été un joueur majeur de cette rencontre, déclenchant un nombre incalculable d'actions et offrant une passe décisive à Inzaghi (24e minute) qui venait récompenser une magnifique action collective. Nuno Gomes réduisait le score en déviant un centre de Konstantinos Katsouranis juste avant le coup de sifflet final.

premier adversaire des Marseillais en UEFA Champions League depuis quatre ans, mais a dû attendre le dernier quart d’heure pour marquer et faire basculer le match, tout d’abord sur un corner de Samir Nasri secondé par le buteur Julien Rodriguez, puis grâce à Djibril Cissé

ils recevront le SL Benfica lors d'une soirée d'ouverture de phase de groupes qui verra aussi s'affronter les dauphins de la saison dernière du Liverpool FC et le FC Porto.

Le retour de l'Olympique de Marseille dans l'élite européenne devrait être une fête, mais la crise qui couve sur la Canebière fait que seul le résutat comptera mardi soir, lors de la visite du Beşiktaş JK, pour le compte du Groupe A.

Nantais et Sedanais étaient à nouveau opposés à La Beaujoire, trois semaines après leur affrontement en Coupe de la Ligue remporté par les Canaris (1-0). Les hommes de Michel Der Zakarian se sont à nouveau imposés, au terme d'une seconde période d'excellente qualité. Du coup, les Nantais reprennent la tête du classement avec 16 points, devançant Le Havre à la différence de buts.

Neuf points sur neuf possibles, dix buts pour et seulement deux contre: le Real de Bernd Schuster déroule à un rythme déchaîné. De bon augure pour les Madrilènes avant de rencontrer le Werder Brême mardi en Ligue des champions. Autre point positif pour les Merengue, la recrue Sneijder a inscrit son 4e but de la saison, d'un maître coup franc (69e). Nouveau venu lui aussi, et titularisé à la place de van Nistelrooy, Saviola avait ouvert son compteur et la marque (37e) avant que Higuain ne la clôture (88e). Uche avait sauvé l'honneur (73e) pour les vaillants promus réduits à dix. Les hommes de Schuster, avec leur entame parfaite, ne peuvent être rejoints en tête du classement. Ils mettent ainsi la pression sur leur rival historique, le FC Barcelone, qui comptent quatre points avant de se rendre dimanche soir à Pampelune pour y défier Osasuna. Le FC Séville, qui n'a disputé qu'un match, reçoit un autre club andalou, Huelva.

Le FC Barcelone compte déjà quatre longueurs de retard sur son rival historique du Real Madrid après son deuxième nul en trois rencontres. Le plus grave pour le Barça des "quatre fantastiques" (Ronaldinho, Messi, Eto'o, Henry) réside sans doute dans son incapacité à marquer des buts en déplacement, après son nul vierge de la journée initiale sur le terrain du Racing Santander. En l'absence de Messi souffrant de problèmes musculaires, Frank Rijkaard a titularisé le jeune Mexicain Giovani, 18 ans, et a fait débuter l'international espoirs espagnol Bojan Krkic, 17 ans. Un test en vue du match de C1 face au champion de France Lyon mercredi au Camp Nou.

Après sept matches joués la peur au ventre et une seule victoire glanée face au Mans, les hommes de Paul Le Guen ont retrouvé une âme de guerriers après cette trêve internationale de quinze jours, visiblement salvatrice. Sans ses "stars", Pauleta, Yepes et Gallardo, le Paris Saint-Germain s'est imposé à Monaco pour la deuxième fois de suite (1-2). Le club de la capitale a montré un visage offensif en 4-3-3 avec Luyindula en pointe, le duo Rothen-Diané en soutien, et Mendy préféré à Ceara sur le flanc droit de la défense. Un choix judicieux compte tenu de l'apport de l'ancien Caennais face à la vivacité de Menez, aligné en pointe de l'attaque monégasque aux côtés de Piquionne.

Après sept journées, l'OM d'Albert Emon se retrouve seulement 15e au classement, à 9 points du leader de l'AS Nancy-Lorraine, avec une seule victoire au compteur. Alors qu'ils ouvrent leur campagne européenne mardi à domicile face aux Turcs du Beşiktaş JK, les Marseillais savent qu'ils doivent lancer leur saison face au TFC.

Les tenants du titre de l'AC Milan ne devront pas attendre longtemps pour revenir en UEFA Champions League, puisqu'ils recevront le SL Benfica lors d'une soirée d'ouverture de phase de groupes qui verra aussi s'affronter les dauphins de la saison dernière du Liverpool FC et le FC Porto.

commencent vendredi avec un nombre record de 52 équipes qui vont tenter de décrocher l'une des 7 places disponibles pour la phase finale en Turquie, en mai.

Marseille: Cana suspendu. Le milieu défensif et capitaine Lorik Cana sera suspendu samedi. Le brassard de capitaine reviendra donc au défenseur central Julien Rodriguez, tandis que Cana devrait être remplacé dans l'entre-jeu par Modeste M'Bami. A cette exception près, le coach Albert Emon devrait disposer de tout son effectif, qui vise sa première victoire de la saison au Vélodrome. L'attaquant Fabrice Fiorèse, qui a fait son retour avec la CFA 2 ce week-end, souffre par ailleurs d'une élongation à la cuisse gauche

Le succès sur Israël, samedi, a été suivi d'une autre large victoire contre la Russie hier, et l'Angleterre, quatrième du Groupe E de qualification à l'UEFA EURO 2008™ avant ces rencontres, est passée devant ses deux adversaires et revient sur la Croatie à trois matches de la fin.

Les Espagnols avaient été freinés par un match nul 1-1 contre l'Islande samedi dernier mais retrouvaient des couleurs à Oviedo et profitaient pleinement de la défaite de l'Irlande du Nord à Reykjavik. Xavi ouvrait le score à la 13e minute et Torres doublait la mise à quatre minutes de la fin. L'Espagne a 19 points, tout comme la Suède, qui compte un match en moins, trois points de plus que l'Irlande du Nord.

Michael Owen a marqué deux buts en première période pour poursuivre la renaissance de l'Angleterre en éliminatoires de l'UEFA EURO 2008™. La sélection aux trois lions s'est imposée 3-0 à Wembley sur la Russie et prend ainsi la deuxième place du Groupe E.

Antonio Di Natale a inscrit les deux buts des Azzurri, qui remportent trois points essentiels face à l'Ukraine dans le Groupe B.

Les Bleus, favoris de la rencontre et pleins de confiance après leur nul 0-0 en Italie, entamaient la partie tambour battant, cherchant à mettre en difficulté un onze écossais parfaitement organisé. Très vite, les occasions se succédaient sur le but de Craig Gordon mais un manque de précision empêchait les Français d’ouvrir le score.

L'ABSENCE DE HENRY: Le carton jaune reçu par Thierry Henry en Italie, synonyme de suspension face à l'Ecosse, oblige Raymond Domenech à repenser son dispositif. Si Nicolas Anelka conservera sa place à la pointe de l'attaque, le sélectionneur tricolore doit choisir quel joueur lui sera associé. Karim Benzema ou David Trezeguet, dans l'hypothèse où il conserverait un schéma en 4-4-2, où Samir Nasri, voire Sidney Govou, s'il décide de revenir au 4-2-3-1 qu'il a si souvent utilisé chez les Bleus. Quelle que soit l'option choisie, la France sera privée de son meilleur buteur en activité en l'absence de Henry, qui compte 40 réalisations chez les Bleus. "Maintenant, on a un groupe d'une trentaine joueurs, où chacun doit prouver qu'il peut pallier une absence", a simplement déclaré Domenech. Tout en sachant que Henry reste la meilleure arme offensive française, et qu'il faudra faire sans lui lors de cette rencontre capitale.

L'Allemagne est proche de décrocher l'une des deux places qualificatives dans son groupe, mais elle ne rejouera pas avant octobre. 22 rencontres se disputent mercredi.

La Russie débarque à Londres en pleine forme après sa victoire 3-0 sur l'ARY de Macédoine, malgré les absences du gardien Vladimir Gabulov, suspendu suite à son expulsion, samedi, et de l'attaquant Ivan Saenko, qui n'aura pas récupéré à temps de sa blessure à la cheville. Aucun des huit joueurs sous le coup d'une suspension n'a reçu d'avertissement au Lokomotiv Stadium, mais le manque de réalisme russe face au but provoque une certaine inquiétude.

Luiz Felipe Scolari a reconnu qu'il s'attendait à se retrouver "dans une position moins délicate" à la veille de la rencontre entre le Portugal et la Serbie dans le Groupe A.

En tête du Groupe B des éliminatoires de l'UEFA EURO 2008™, avec un point d'avance sur l'Ecosse, en visite au parc des Princes, la France tente mercredi de faire fructifier le 0-0 conquis en Italie samedi. Un succès donnerait une sérieuse option sur la qualification, avant les trois dernières rencontres face aux Iles Féroé, à la Lituanie en en Ukraine.

Dix ans après, les Bleus sont de retour. Une décennie et deux mois après sa dernière prestation au Parc des Princes, l'équipe de France retrouve une pelouse sur laquelle elle avait posé ses valises durant vingt-cinq ans. De la première au "Parc" le 13 octobre 1972 pour un France - URSS (1-0) comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde allemande au France - Italie (2-2) du 11 juin 1997, clôturant un décevant Tournoi de France, les Tricolores ont écrit une bonne partie de leur histoire sur le rectangle vert de l'antre du Paris Saint-Germain. A l'heure des retrouvailles, bien des choses ont évolué. Entre 1997 et 2007, les Français ont changé de stature : Champions du monde en 1998, champions d'Europe en 2000 et finalistes du dernier Mondial, les Bleus ont pris une autre dimension.

RAYMOND DOMENECH, que penser de ce nul en Italie? R.D. : Ce n'est pas le match de l'Italie qui décide du sort du groupe. Si on ne bat pas l'Ecosse, ça n'aura aucun intérêt d'avoir un nul en Italie. Le match de l'Ecosse est plus important que l'Italie, je le répète. Perdre face à l'Ecosse serait plus grave au niveau des conséquences.

Pour Gianluigi Buffon, l'Italie ne doit "pas se trouver d'alibis" et l'emporter contre la France samedi à Milan. Le champion du monde a également assuré que, si l'équipe de France était actuellement "meilleure", les Italiens parvenaient toujours à se surpasser dans les moments difficiles.

Une Squadra humiliée lors de son dernier match en Hongrie (3-1). Certes, ce n'était qu'une rencontre amicale de rentrée, avec tout ce que cela comporte d'approximations. Certes, les Italiens n'avaient pas encore repris leur championnat et ont semblé bien justes physiquement. Certes, quelques cadres manquaient à l'appel, comme Gattuso. Reste qu'une défaite des champions du monde face à la 65e nation au classement mondial fait désordre ! "Dans ces matches du mois d'août, c'est difficile de trouver une Italie motivée contre ce genre d'équipe. Je ne sais pas si quinze jours suffiront pour préparer aux mieux les deux prochains matchs (ndrl : face à la France et l'Ukraine) qui ont une importance fondamentale" , s'interrogeait Gianluigi Buffon à l'issue du naufrage collectif des Azzurri.

Le milieu français Lassana Diarra a parlé mardi d' "un peu de provocation" et d' "un peu de tricherie" en évoquant les joueurs italiens. Comment réagissez-vous? A.D. : C'est un peu agaçant d'entendre tout cela. J'espère que l'histoire d'Allemagne-Italie (en demi-finale du Mondial-2006, ndlr) va se répéter. Avant le match, il y avait eu plein de polémiques. Mais, après notre victoire (2-1 a.p.), les Allemands avaient reconnu la supériorité de l'Italie. La Coupe du monde a montré que le football italien, ce n'est pas truquage et embrouille. Sur le terrain, notre football avait été propre et parfait. C'est ce que nous devons avoir en tête. On ne doit pas se laisser perturber par le reste.

Allez vous faire un dernier recours après votre suspension? Raymond Domenech : "Pour moi c'est terminé. Je serai dans la tribune samedi pour Italie-France. Je n'ai pas de réaction. Il y a eu une décision qui est tombée. Point. Je vous renvoie (aux paroles d'une chanson) à de Serge Gainsbourg: "No Comment". On Réglera les comptes sur le terrain."

NANCY : La suprématie nancéienne ne se discute pas en ce début d'exercice. Les chiffres parlent d'eux-mêmes. Cinq victoires en six rencontres, toujours invaincus, meilleure attaque, défense la plus imperméable de l'élite, les Lorrains planent au-dessus du championnat solidement ancrés en pole position. Un état de grâce ? Pas seulement. Souvent caricaturée comme un bloc homogène et difficile à bousculer, l'équipe de Pablo Correa peut compter cette année sur des individualités flamboyantes. A l'image de Youssouf Hadji. Depuis son come-back au sein de son club formateur lors du dernier mercato hivernal, le Marocain s'est imposé comme le créateur de l'ASNL, l'élément décisif. Avec Gavanon à ses côtés, Nancy possède deux rampes de lancement efficaces capables de mettre sur orbite son bulldozer Fortuné ou son virevoltant Kim. Derrière, RAS. Puygrenier, Bracigliano : l'assurance tout risque de Nancy.

SAMIR NASRI, que retenez-vous de ce match nul ramené du Parc des Princes ? S.N. : Je suis assez satisfait. C'était un match équilibré. C'est bien d'avoir rapporté un point de Paris. C'est bon pour retrouver la confiance. Contre Nice (0-2), on avait fait un non-match. Les propos du président (Pape Diouf a parlé de "joueurs de DH", ndlr) nous ont un peu piqués à vif. Mais c'étaient des propos qui étaient entièrement justifiés. (Dimanche soir), on a tourné la page. On a déjà fait un pas et on a montré un tout autre visage. On a relevé la tête. C'est encourageant pour la suite.

En s'imposant face à Monaco (2-1), Bordeaux a gagné sur toute la ligne. D'ailleurs, les lignes ne trompent pas. Soulagement patent de Blanc, après la leçon de réalisme donnée au maître Ricardo, par deux buts sur les seules vraies occasions bordelaises: un bilan dérangeant à domicile (1 v., 1 n., 1 d.) venait d'être bonifié, et un match "compliqué, âpre, serré", avait été géré avec patience, et maîtrise du score. Ce type de victoire "va apporter de la confiance, de la sérénité" , à une équipe qui en manquait encore au coup d'envoi, avoua-t-il, avant de juger, calmement, "bon, même si on peut toujours faire meilleur" , le bilan des sept premières journées.

EN CHIFFRES Buts : 23 Cartons : 29 cartons jaunes et 0 carton rouge Meilleure attaque : Nancy (13 buts inscrits) Meilleure défense : Nancy (4 buts encaissés) Meilleur buteur : Benzema (Lyon) avec 5 buts Meilleurs passeurs : Vahirua (Lorient), Plasil (Monaco), J. Leroy (Rennes), Abdessadki, Mouloungui (Strasbourg)

Le FC Barcelone s'est imposé 3 buts à 1 sur sa pelouse contre l'Athletic Bilbao lors de la 2e journée de Liga. Ronaldinho (8e et 34e) et Touré (73e) ont marqué pour les Catalans. Susaeta (71e) avait réduit la marque pour les Basques.

Sévèrement critiqués durant l’intersaison en raison de décevants résultats dans les matches amicaux, les protégés de Bernd Schuster, après avoir déjà remporté le derby face à l’Atletico, sont allés gagner à Villarreal sur un score fleuve de cinq buts à zéro.